dimanche 1 mai 2016

Nouvelles de Mai 2016

01 - La mort, elle, ne chôme pas. Jean-Michel Robert, ami. Que nous avions publié dans le n°27 de la revue vient de mourir. Je l'avais connu dans les années 90, grâce à François, aux éditions La table rase. Il y publiait Un poil dans l'âme et moi Hieros

 Je reprends ici une photo de Jean-Michel (tirant sur la cibiche) accompagné de Jacques Kober et de l'ami Yves Martin.
Déjeuner à Fécamp, chez une ancienne collègue de ML. Au menu : Madagascar. Elle, et ses amies en reviennent. Je redoutais un peu ce moment qui c'est révélé, agréable.
06 – N. Au téléphone qui veut savoir "comment ça s'est passé à Fécamp." Elle a envie que nous venions la voir. Lui dit mon manque d'enthousiasme. Mais, de toute façon, ce ne sera pas avant 2017. J'ai le temps de voir. 19H00 Départ pour une réunion de travail... Fatigué, je suis à la maison à minuit.
Ne lis que des polars, Maurizio Di Giovanni.
07 – Travaux de jardinage. Puis continuation de la reprise des Journée de Tarn en poésie. Cela avance bien. Le dictaphone est une belle invention. Il me manque toujours les textes des élèves, ceux d'Emmanuel Laugier et de Jean-Louis... En fait, ce sur quoi je ne peux que patienter et croiser les doigts, une date butoir étant de mise. J'appelle Hervé, c'est son anniversaire (78 ans) Il m'apprend que Christophe veut publier La nuit succombe. Il n'arrive pas à s'en réjouir me dit-il– la situation qu'il traverse lui enlevant jusqu'à ce plaisir. Que le seul écrivain, écrivaine serait plus juste, qu'il peut lire est : Emilie Dickinson. Elle lui procure, me dit-il, un peu de calme.
Achève Pendant que Valence dort. Du moins sur le fond. Sur la forme, il y a sans doute des corrections à apporter. Mais là il me faut un oeil extérieur.
Nuit, douleurs, impossibilité de dormir.
08 – Virée dans la Manche avec ML. Soleil. Première rencontre avec les parents de R. Sympa. Au retour passage par Canisy pour un clin d'oeil à Jean Follain. Message de Michelle. Elle est "normande" du 15 au 29, nous déjeunerons ensemble à Dieppe.

09 – Courriel de Daniel, il a bien reçu les textes d'Isabelle, cette fois. Insiste de nouveau pour que je vienne à Bucarest... Quand ? ...Boulot ! Jacques B. M'envoie un mel, il a bien reçu mon livre mais n'a pas eu le temps de le lire... Hervé non plus. De là à penser que c'est un livre illisible il n'y a pas la moitié d'un alphabet.
10 – Un jour de congé. En fait rencontre avec des élèves le matin près de Rouen et le Gros Theil l'après-midi pour voir Jean. Suis tellement exténué que je n'arrive même pas à me réjouir de ces rencontres.
Rentré heureux ! Belle rencontre à Barentin ce matin. Deux adolescents qui vous attendent pour vous lire les poèmes qu'ils écrivent. Cadeaux ! Beaux cadeaux ! Et Jeannot l'après-midi, moment ensemble, vrai ! 
11 – Réunion à la maison de 18h30 (après le boulot) à...
13 - Rencontre avec des élèves de 4ème le matin puis boulot (je suis de service jusqu'au 17) Les semaines passent bien que leur utilité et leur intérêt m’apparaissent de moins en moins.
Au courrier le dernier numéro de la revue Harfang où figure ma nouvelle Dernière Retouche en souvenir de l'ami Daniel Boulanger. Combien la liront ?
16 au 19 - Bloqué à la maison. Entrée du Havre impossible et raffinerie fermée. Je ne vois guère comment les choses vont se terminées. A supposer que cette loi soit "retirée" cela suffira-t-il ?... J'en doute, certains seuils franchis, il est difficile de s'arrêter... En attendant se sont les raffineries qui le sont. Le redémarrage risque d'être long et compliqué (ça l'est toujours) et cela risque d'en précipiter la disparition en France. Il n'y  aura plus que des dépôts... Quelques-uns ont ici des "justificatifs" tout trouvés... A suivre. Travaille sur les numéros 31 et 32 de la revue, en attendant.
20 - Départ pour Lille avec un peu d'appréhension. Trouverons-nous du gazole en chemin. Lille, état de lieux de l'ancien et nettoyage du nouvel appartement. Au retour attente de près d'une demi-heure pour trente litres. L'individualisme et l'agressivité sont de sortie. C'est à qui remplira son/ses bidon(s) - et tant pis pour celui qui suit. Je me dis qu'en cas de crise grave la milice et la dénonciation seraient dans la rue avant les chars de l'ennemi. La crétinerie se hisse au niveau national, constat difficile qui risque de faire de nous dans à peine une année une seconde Autriche - mais certains y trouveront sûrement leur compte.
21 - Plus de carburant ! ML et moi ne pouvons nous rendre à Dieppe où nous devions dîner ce soir avec Michelle. Je lui laisse une message téléphonique et un courriel. Merde !
Nous nous inquiétons de savoir comment J. rentrera à Charleroi en fin de semaine, elle y a ses examens de fin d'année ... Re merde ! Tous ces cons qui se trompent de cible m'exaspèrent ! Mais ce sont les mêmes qui seront devant leurs écrans ce soir pour regarder OM/PSG, 22 couillons en shorts courant derrière un ballon, qui touchent X fois leurs salaires en 90 minutes... Mais à tout bien réfléchir quels sont les plus benêts, ceux qui courent et savent pourquoi : le pognon ou ceux qui les regardent courir...
Ce matin aussi un bel article concernant le n°30 de A L'Index sur le blog de Marie Claude San Juan. Il y a encore des écrivain(e)s qui sont aussi lecteur(ice)s et cela me rassure. Marie-Claude San Juan est de ceux qui accompagne - et réagissent - aux numéros de la revue. Cela fait du bien, quel que soit la réaction. Cela prouve que les revues passent, font à bout de chemin avec... Ne sont-elles pas fait pour cela. Pour découvrir et faire découvrir ! Après on ne peut pas forcer les gens...
Le 26 – Coup de fil de l'ami Gilles qui m'apprend que Jean-Michel est à Cuba pour une exposition et qu'il compte prolonger son séjour. M'informe aussi de la sortie (il a reçu le SP) de Comme un polonais de l'ami Claude à La Dragonne. J'aurai eu plaisir à l'apprendre d'une autre source mais me réjouis de pouvoir bientôt lire mon polak préféré.
courriel d'Abdou qui est en France. Il m'annonce l'envoi de son dernier livre : Mon nom est aube, un recueil de poèmes qui vient de paraître aux éditions...
Message de James Sacré
Le 27 conversation avec Hervé, son analyse "L'amour chez les Surréalistes" est retirée du sommaire du 32. Elle sera publiée dans les HSE. J'ai tardé à me pronocer, mais il est vrai que mon rythme de parution n'est pas celui de Christophe. Il me donnera quelque chose à la fin des vacances.
le 28 – réception du livre d'Abdou
- Michel m'envoie la note parue dans texture au sujet du numéro 30 de la revue. Sur les réseaux , certains "like" je leur ai donc suggéré – perfide que je suis - de s'abonner. Oh le vilain petit canard.
Continu la mise en forme des n°31 (Arpo) et 32 de A l'Index. Jean-Louis m'adresse quelques textes. Le numéro devrait être clos fin juin. Après débuteront les relectures et corrections.
Ecris sporadiquement !
Quelques échanges avec Bernard Noël, toujours un plaisir de le lire.
Je constate globalement que les "amis" se font de plus en plus rares. Les contacts s'espacent avec certains. Avec d'autres, ils se sont délités et quand je les appelle le reproche m'est fait de mon silence alors que je suis le seul qui tente de maintenir quelques liens.
29 – Je ne serais pas à Thorigné le 30. La situation est trop incertaine (carburants, blocage etc) L'aller implique le retour et cette implication n'allait pas de soi. J'en informe Philippe et Jean-Claude. ML est en Belgique, partie reconduire J. Qui passe ses examens de fin d'année. H. L'accompagne. Elle est déjà en vacances, sans stress, elle pense avoir validé son année.
Alexis Pelletier m'invite au Marché de la poésie. Et de trois après James et Jean-Louis ! Voilà près de dix ans que je n'y ai pas mis les pieds (tjrs en coup de vent d'ailleurs quand cela était.) Il faudrait peut-être que cette année... D'autant que j'aimerai bien parlé de deux ou trois trucs avec Olivier (entre autres)... Mais, il y a un problème : Paris.
30 – Blocage encore et toujours ! Ce midi escapade à La Galerne M'y procure Comme un polonais de Claude Andrzejewki et Donc c'est non lettres de Michaux. De saine lecture ! Lire est en ce moment la seule chose qui fait que je me supporte. Viens de finir Et l'obscurité fut de Maurizio di Giovanni, un polar. J'en lis régulièrement mais la liste de mes auteurs dans ce domaine est très limitative, en chaque fois, un personnage récurrent de livre en livre.



















Aucun commentaire: